trois vitraux de la vie de saint Quirin de la chapelle-haute de Saint-Quirin

le pape Alexandre1er et le préfet Hermès, nouvellement converti, ont été arrêtés et sont en prison.
Les chaînes sont tombées, mais les prisonniers ne s'évadent pas.

La guérison de Balbine par le pape Alexandre 1er

La gloire de saint Quirin

Devenu saint par son martyre, il est accueilli au paradis par saint Augustin

(tous deux sont au-dessus des nuages). 

A gauche, les pieds sur terre, un bénédictin de l'abbaye de Marmoutier

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Trois vitraux de la vie de saint Quirin par Victor Höner à Nancy, dernier quart du XIXe siècle

Chapelle-Haute de Saint-Quirin, Moselle 

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Sous les empereurs romains Trajan et Adrien, vivait à Rome un tribun encore païen, nommé Quirin. Sur l'ordre de l'empereur, il fut chargé de garder Hermès, un ancien gouverneur, qui avait été jeté en prison, parce qu'il s'était converti au christianisme. Tout en s'acquittant de sa mission, Quirin, écoutait attentivement les avis que lui donnait Hermès. Celui-ci lui enseignait en même temps la doctrine de Jésus-Christ et lui parlait souvent des prodiges qu'opérait le pape Alexandre 1er que l'empereur retenait aussi prisonnier.

Quirin avait une fille nommée Balbine qui souffrait d'un mal de cou incurable ; il promit d'embrasser la foi chrétienne, si Alexandre voulait guérir cette enfant. Le saint prisonnier n'avait à cœur que le salut des âmes. Déjà, il avait converti Hermès et toute sa famille et nombre d'autres citoyens romains. Dans l'espoir de sauver Quirin, il accepta de rendre la santé à Balbine. 

Conduit par un ange, sans que ses gardiens pussent remarquer son absence, il se trouve donc, le jour suivant, dans la demeure de Quirin, guérit la fille de ce tribun en lui mettant ses chaînes autour du cou et revient dans sa prison. Étonné de ce prodige, Quirin tient sa promesse et se fait baptiser lui et toute sa famille.

F. A. Weyland, Vies des saints du diocèse de Metz, tome II, 1907, p. 92-94.