dieu et déesse au serpent de Sommerécourt au MUDAAC d'Épinal

Dieu au serpent de Sommerécourt, Haute-Marne

second tiers du Ier siècle

Cernunnos ?

Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Épinal 

"Assis les jambes croisées sur un coussin, le dieu est vêtu d'une tunique ; deux serpents à tête de bélier se croisent dans son dos et mangent dans le plat qu'il tient devant lui. Sa tête porte des trous de scellement, qui ont servi de points d'accrochage soit pour des cornes (on pensera à la tête de bélier des deux serpents), soit, peut-être, pour des bois de cervidé (et l'on pourrait penser alors sinon à Cernunnos, le dieu typiquement gaulois à ramure de cervidé)."

Yves Burnand, Encyclopédie illustrée de la Lorraine. Histoire de la Lorraine, tome 2, Les Temps anciens, de César à Clovis, Metz, Éditions Serpenoise, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1990, p.149.

 Déesse au serpent de Sommerécourt, Haute-Marne

parèdre de Cernunnos ?

second tiers du Ier siècle

Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Épinal 

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"Assise sur un coussin posé sur un siège, la déesse acéphale, est entièrement drapée, parée de colliers et de bracelets ; un serpent à tête de bélier, caché en partie sous son vêtement, s'approche d'un plat posé sur les genoux de la divinité, qui tient de sa main droite une corne d'abondance appuyée sur son épaule. La statue de cette déesse ayant été trouvée dans le voisinage immédiat du lieu où a été découverte un peu plus tard celle du dieu au serpent, il y a tout lieu de penser qu'elle était la parèdre de celui-ci. Les anglaises qui représentent les restes de sa coiffure tombant sur ses épaules permettent de dater cette statue de l'époque de Claude ou de Néron, soit du deuxième tiers du Ier siècle."

Yves Burnand, Ibidem.