"J'essayai de retrouver des traces dans la forêt obscure, mais je ne pus supporter de ces fûts à l'air malsain, de ces racines semblables à des serpents qui se tordaient méchamment avant de s'enfoncer dans le sol."
Howard P. Lovecraft dans La couleur tombée du ciel.
-
Je viens de relire Le Livre de sable de Jorge Luis Borges, et je me suis arrêté à la nouvelle There are more things, dédiée à la mémoire de Howard P. Lovecraft. Après un long préambule, la nouvelle fantastique se termine abruptement ainsi : "Mes pieds touchaient l'avant-dernier barreau de l'échelle quand j'entendis quelque chose de pesant, de lent et de multiple. La curiosité l'emporta sur la peur et je ne fermai pas les yeux." On attendrait la suite ! Dans l'Épilogue du Livre de sable, Borges critique sa nouvelle à la mémoire de Lovecraft comme « mon lamentable fruit ». Et c'est aussi mon avis.
Il semble que l'on fasse grand cas de l'œuvre de Lovecraft (1890-1937) puisqu'il est publié dans la Bibliothèque de la Pléiade. Michel Houellebecq a écrit un livre sur Lovecraft.
Je viens de prendre connaissance de cet auteur en lisant La couleur tombée du ciel, du recueil Le Mythe de Cthulhu (collection J'ai Lu). Cet auteur m'aurait plu à 14 ans, car à ce moment-là je lisais la revue Fiction, dont Alain Dorémieux était le secrétaire de rédaction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire