dimanche 19 juillet 2020

le croisillon sud du transept de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port


Croisillon sud du transept de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
en 1508 le transept était achevé
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"Le transept, sans saillie, n'est pas apparent sur le plan, car il n'a pas de croisée, et son vaisseau central est divisé, dans le sens de l'axe, en deux travées identiques à celles du chœur et couvertes comme elles de voûtes en étoile. Ses croisillons sont également partagées en deux travées qui ne différent pas en plan de celles des collatéraux. En outre, il présente une disposition particulière assez peu commune : à l'entrée de chaque croisillon, une colonne isolée, du diamètre de celles du chœur et placée dans leur alignement, monte jusqu'au niveau des sommiers des maîtresses voûtes et forme le support centrale de deux hautes arcades jumelles.
Les deux colonnes isolées du transept sont aussi remarquables par leur élégance que par leur hardiesse. Cylindriques et unies dans leur moitié inférieure, elles sont baguées, au niveau des sommiers des grandes arcades, de hautes frises à éléments flamboyants et passent ensuite au plan octogonal, en hélice pour la colonne du sud. Les faces sont rehaussées de panneaux amortis en plein cintre et redentés en trèfle. Au sommet, ces deux colonnes sont couronnées d'un étroit bandeau de feuillage simulant un chapiteau circulaire très ramassé."
André Philippe, "Saint-Nicolas-de-Port", dans Guide archéologique du Congrès de Nancy-Verdun de  1933, Paris, A. Picard, 1934, p. 283-285.

Roland Sanfaçon, L'Architecture flamboyante en France, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1971, p. 149-152.

"Ce transept double est le morceau de bravoure de l'église. Le transept double de Saint-Nicolas apparaît comme un des espaces les plus surprenants et les plus originaux de toute l'architecture médiévale. Invisible en plan, il est désigné par deux extraordinaires piles isolées, d'une rare élégance et parmi les plus hautes d'Europe. Ces piles isolées ont été parées de magnifiques gaines aux nervures verticales au nord et hélicoïdales au sud."
D'après Pierre Sesmat, "Saint-Nicolas-de-Port, l'église du pèlerinage de saint Nicolas", dans Congrès archéologique de France. Nancy et Lorraine méridionale, Paris, Société française d'archéologie, 2008, p. 196.

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