Bienheureuse Marguerite de Lorraine (1463-1521)
fille de Ferry II, comte de Vaudémont, baron de Joinville, sénéchal de Champagne
et de Yolande d'Anjou (1428-1484), fille de René 1er d'Anjou
(statue réalisée par l'Union Internationale Artistique de Vaucouleurs)
Saxon-Sion
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Marguerite est née au château de Vaudémont, en 1463, de Ferry II et de Yolande d'Anjou, duchesse de Lorraine et de Bar. Elle a 7 ans quand son père meurt. Elle est alors accueillie par son grand-père René 1er d'Anjou qui, à Aix-en-Provence, tient une cour brillante et spirituelle. Il prend grand soin de l'éducation de sa petite-fille. Auprès de lui Marguerite découvre la spiritualité des saints François et Claire d'Assise.
À la mort du roi René en 1480, Marguerite revient à Nancy, au palais ducal, auprès de son frère le duc René II et de son épouse Philippe de Gueldre. Les deux femmes menèrent une vie religieuse partagée pendant trois ans.
Marguerite épousa à Toul le 14 mai 1488, René de Valois, duc d'Alençon, comte du Perche, fils du compagnon de Jeanne d'Arc. Ils eurent trois enfants : Charles, Françoise et Anne. René mourut en 1492. Marguerite devint alors régente du duché d'Alençon. Celui-ci était au bord de la faillite, à la suite de la gestion désordonnée de René de Valois et des dettes anciennes de la guerre de Cent Ans.
Mal accueillie au début par la noblesse, elle se montra une excellente gestionnaire du duché, en diminuant le train de vie de la cour et en poursuivant par des procès tous ceux qui ont abusé de leurs droits pour s'enrichir.
La duchesse régente remet le pouvoir en 1507 à son fils Charles. En se consacrant aux pauvres et en menant une vie contemplative, elle réorganise plusieurs hôpitaux et fait construire de ses propres deniers des couvents dévolus aux sœurs clarisses à Argentan, Argentan, La Flèche, Mortagne et Château-Gontier. Ayant elle-même revêtu l'habit de Sainte-Claire à Argentan, elle y décède en odeur de sainteté le 1er novembre 1521.
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