Diego Vélasquez, Les Fileuses, détail
photo © Musée du Prado
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" - Ah, don Justo, dit le directeur à Sánchez Terrón. J'oubliais de vous féliciter pour votre article de la semaine passée dans El Mercurio de las Letras... C'est très intelligemment exposé, bien entendu. Votre vision si profonde qui nous découvre quelles étaient les véritables intentions de Vélasquez quand il a peint sans rayons le rouet des Fileuses est impressionnante... Dynamique et subversif, je crois que ce sont là les qualificatifs originaux que vous avez employés."
Arturo Pérez-Reverte, Deux hommes de bien, Points Seuil, 2018, p. 176. Vega de Sella, le directeur de l'Académie royale d'Espagne, se moque de Sánchez Terrón.
On ne voit pas les rayons du rouet, car la roue tourne
"La
représentation de la roue tournante est – et on l’a remarqué à maintes reprises
– l’un des grands exploits offerts par son art [de Vélasquez]. Les rayons se
transforment en rais de lumière et la roue devient transparente, provoquant un
effet stroboscopique hypnotisant. Lui fait écho de l’autre côté de la toile,
mais de façon plus douce, la main pétulante de la fileuse qui agit sur un dévidoir-touret."
Victor Stoichita
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