mercredi 2 septembre 2020

vous avez déjà lu les écrits ignobles de Virginie Despentes ?


Dans Les Inrocks du 17 janvier 2015, dix jours après le massacre à Charlie Hebdo, elle écrit :
« J’ai aimé mon prochain pendant quarante-huit heures. [...] J’ai passé deux jours à me souvenir d’aimer les gens juste parce qu’ils étaient là et qu’on pouvait encore le leur dire. J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. [...] Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus les armes à la main hurler « on a vengé le Prophète » et ne pas trouver le ton juste pour le dire. [...] Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. [...] Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai plané dans un amour de tous. »
Ce texte lui vaudra d'être accusée de complaisance envers les terroristes, notamment après sa tribune sur la 45e cérémonie des César en mars 2020.

D'après Wikipédia.

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