Le Blason de Nancy
dessin de Jean-Joseph Thorelle, lithographie de L. Christophe, Nancy
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D'argent, au chardon arraché verdoyant, à la fleur purpurine, arrangée de deux feuilles piquantes au naturel. L'écu honoré, pour chef, des armes pleines de Lorraine, qui sont :
Coupé d'un trait et parti de trois ; savoir :
Au premier quartier : burelé d'argent et de gueules, de huit pièces : qui est de Hongrie.
Au second : d'azur, semé de fleurs de lys d'or sans nombre, brisé en chef d'un lambel de gueules à trois pièces : qui est des Deux-Siciles.
Au troisième : d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes de même : qui est de Jérusalem.
Au quatrième : d'or, à quatre pals ou vergettes de gueules : qui est d'Aragon.
Au cinquième : d'azur, semé de fleurs de lys d'or, brisé d'une bordure de gueules : qui est d'Anjou.
Au sixième : d'azur, au lion contourné d'or, à double queue, armé, lampassé et couronné de gueules : qui est de Gueldres.
Au septième : d'or, au lion de sable, sans couronne, armé et lampassé de gueules : qui est de Juliers.
Au huitième : d'azur, à deux barbeaux adossés et brochants d'or, cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché, de même : qui est de Bar.
Puis, brochant sur le tout : D'or, à la bande de gueules chargée de trois alérions éplanis d'argent : qui est de Lorraine primitive.
Ledit écusson timbré de la couronne ducale. Et pour devise, les mots latins : NON INULTUS PREMOR ; ou en français : QUI S'Y FROTTE S'Y PIQUE.
Prosper Guerrier de Dumast, "Sur les vraies armoiries de la ville de Nancy", dans le Bulletin de la Société d'Archéologie Lorraine, 1856, p. 94-95.
Pour les armes de Lorraine, voir l'étude de Jacques Choux dans Le Pays Lorrain, 1964, p. 1-43.
Pour les armes de Lorraine, voir l'étude de Jacques Choux dans Le Pays Lorrain, 1964, p. 1-43.

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