"Oh ! ce portrait de mon père qui nous regarde, je ne sais sais pas qui a pu le mettre là, j'ai pourtant dit vingt fois que ce n'était pas sa place." Ce portrait leur servait sans doute habituellement pour des profanations rituelles, car son amie lui répondit par ces paroles qui devaient faire partie de ses réponses liturgiques :" Mais laisse-le donc où il est, il n'est plus là pour nous embêter."
Marcel Proust, Du côté de chez Swann, Le Livre de Poche Classique, 1992, p. 206.
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Une illustration de Philippe Jullian (1919-1977)
pour Du côté de chez Swann de Marcel Proust
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