vendredi 17 juillet 2015

Maurice Barrès et les peupliers lorrains

"Elle eût voulu voir avec Rœmerspacher les effets du couchant dans les peupliers d'une prairie lorraine..."(Leurs Figures)
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Elle (la Moselle) glisse parmi des saules épars et de grand peupliers verts, élégamment vêtus jusqu'à terre de branches frémissantes." (L'Appel au soldat).
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"... mais les peupliers près de l'eau expriment un féminin, une pureté extraordinaires." (L'Appel au soldat)
"Tout au bas, à nos pieds et jusque dans le lointain, les espaces de Lorraine, coupés seulement par les rideaux de peupliers, se développent, monotones, mais qui fournissent une rêverie inépuisable à qui peut y placer les images de son enfance..." (Le Amitiés françaises)
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"Grands peupliers lorrains où le vent des routes fraîchit, vous dites sur la plaine immense au cultivateur immuable les allégresses du voyage. Au milieu des champs centenaires, vous avez toujours vingt ans." (Les Amitiés françaises)

"Arrivés dans l'exquise vallée de la Meuse serpentante, où les peupliers frissonnent..." (Les Amitiés françaises)
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"... les arbres clairsemés sur le bas ciel bleu semblent des mots de sympathie qui coupent un demi-sommeil, et les routes absolument droites, dont les grands peupliers courent à travers le plateau, y mettent une légère solennité." (Au service de l'Allemagne)
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"Dans la brume les grands peupliers, les eaux de la Moselle, les prairies, les clochers bruissants de Metz se liaient, devenaient un seul corps solide et délicat, le signe d'une pensée inexprimable." (Colette Baudoche)
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"Déjà, ses collègues l'avaient mené dans les chaumes de Gravelotte et de Mars-la-Tour, sur le tragique plateau de l'Ouest, où toute une vie semble arrêtée, où rien ne bouge que les longues files de peupliers." (Colette Baudoche)
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"C'était le temps de la cueillette des mirabelles dans nos étroits vergers qu'entoure la grande paix lorraine : un doux ciel bleu pommelé de nuages, d'immenses labours que parsèment des bosquets, un horizon de molles côtes viticoles, et des routes qui fuient avec les longs peupliers chantants." (Le Voyage de Sparte)

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Je me souviens d'un vers de Verlaine : 
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.


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