la tour romane de l'église de Cattenom

Position de la tour relativement à la nouvelle construction 

de l'église Saint-Martin de 1831

(dessin de Georges Boulangé)

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Tour romane polygonale de l'ancienne chapelle Saint-Étienne des Templiers,

actuelle tour-clocher de l'église paroissiale Saint-Martin

20 m de hauteur
cintres des baies aux claveaux en grès rose et calcaire blanc

Cattenom

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- Georges Boulangé, "Cattenom", dans L'Austrasie, 1853, p. 393-398.

"La partie supérieure de la tour a un aspect fort élégant motivé par les huit fenêtres romanes qui la décorent. Les deux ouvertures percées dans les faces latérales du nord et du sud sont à une seule baie ; les six autres, dont deux correspondant à la face plane de l'ouest, sont à deux baies séparées par une colonnette romane à chapiteau cubique, supportant un tailloir en forme de double console sur lequel viennent reposer les retombées des deux cintres."

- Hubert Collin, Les églises romanes de Lorraine, tome II, Nancy, Sté d'Archéologie lorraine, Nancy, 1983, p. 84-85. 

"La tour de l'église de Cattenom s'élevait jadis au-dessus du chœur de la chapelle disparue. Ce chœur existe encore à l'intérieur, au rez-de-chaussée de la tour. Cette dernière est d'une forme singulière. C'est une tour à éperon à quatre pans coupés accolée par la gorge à une autre tour, elle-même rectangulaire et plate. Celle-ci est plus large que la précédente et ses extrémités sont donc saillantes. Ces deux tours combinées n'en forment en fait qu'une seule qui a été édifiée en une seule fois... Les quatre faces de l'éperon sont percées de quatre baies géminées et deux baies semblables sont pratiquées dans la face ouest. Deux simples baies en plein cintre de même hauteur traversant les parois droites au sud et au nord. Les baies géminées sont des plus classiques : à angles vifs, elles possèdent chacune un trumeau central qui forme, avec son tailloir très développé et de même largeur que l'épaisseur du mur, un tau traversier dont on a maints autres exemples en Lorraine. À l'extérieur, la tour ne présente d'autres particularités  que l'appareillage des arêtes des murs (ces derniers construits en moellons irréguliers), l'extrême étroitesse  des rares fenêtres, en plein cintre et à double ébrasement et l'emploi simultané du grès rose et du calcaire blanc. [Cette tour] ne saurait être antérieure au milieu du XIIe siècle."