le kiosque à musique de Stenay, Meuse

Hôtel de Ville de Stenay
construit en 1926-27

Kiosque à musique de 1894
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Après la Révolution de 1848, la musique cesse d'être réservée aux salons fréquentés par une certaine classe, pour devenir une affaire publique.

Des sociétés d'orphéonistes se créent à Paris et en province. L'apogée du mouvement orphéonique, dans les années 1860, est marquée par de grands rassemblements musicaux, fort utiles pour les célébrations patriotiques dont raffole le Second Empire.

Il semble que ce soit dans l'Est de la France que l'on ait édifié les premiers kiosques à musique : Metz, Strasbourg, Colmar. 

Le kiosque de Metz, construit en 1852, est probablement le plus ancien kiosque français. Le kiosque fut démonté par l'occupant en 1940.

Les matériaux les plus souvent utilisés pour la construction des kiosques étaient la fonte pour l'ossature, le zinc pour la couverture, le parquet en bois de pin pour le sol et le plafond, le béton et la brique pour le socle. 

D'après René Matillat, Au temps des kiosques à musique, 1988.

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Quelques kiosques à musique en Lorraine :

Bar-le-Duc, Bruyères, Bulgnéville, Bussang, Commercy, Contrexéville, Epinal, Freyming-Merlebach, Gérardmer,  Granges-sur-Vologne, Hayange, Ligny-en-Barrois, Lunéville, Metz (disparu), Mont-Saint-Martin, Nancy (Pépinière, parc Sainte-Marie), Pont-à-Mousson (construit en 1907, démoli en 1913), Remiremont (l'un au Tertre, l'autre au Calvaire), Saint-Mihiel, Sarreguemines (au Casino), Sierck-les-Bains, Stenay, Tantonville, Thionville (démonté), Toul (démoli en 1956), Verdun (parc Japiot), Vittel (plusieurs, dont l'un construit en 1935 par Fernand César), etc.