dimanche 11 juin 2023

jeu de billes

Pendant dix jours, des enfants pourront jouer aux billes au Stade de France
(entendu à la radio)
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Nancy. Institution Saint-Joseph, bld Albert 1er, classe de 7e, année scolaire 1949-50.
Un jour de fin septembre 1949, Michel P. et moi sommes sortis de classe à midi. Nous avions le même chemin à faire pour rentrer à la maison : descendre la rue Jeanne-d'Arc. Mais nous avions ce jour-là des billes dans nos poches, et aussitôt passé le square Godefroy-de-Bouillon, nous avons voulu jouer aux billes dans la rue Victor-Hugo. Où ? Mais en bas du trottoir, le long du caniveau. A cette époque, il n'y avait pratiquement pas une seule voiture qui stationnait dans cette rue et la circulation automobile était très faible. Nous avons donc joué à la poursuite. Et continué dans la rue Jeanne-d'Arc... Nous n'avons pas vu le temps passer, tout au plaisir de jouer. Nous nous sommes séparés place de la Croix-de-Bourgogne et je suis rentré chez mes parents ; alors là, j'ai été fort mal reçu car j'avais vingt minutes de retard... Je me suis fait fortement réprimander. J'en ai pris plein mon matricule * comme on disait à cette époque.
Michel P. et moi avons continué à jouer aux billes (chiques) le jeudi place de la Croix-de-Bourgogne. On jouait à la poursuite, à la ligne, au trou, au rond...
L'expression à dire le plus tôt possible c'était derche toutes : je suis le dernier à jouer pour toutes les parties, car cela donnait un avantage.
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* L'expression est encore dans le Petit Robert de 1967 : " ça devient mauvais pour son matricule " : sa situation devient fâcheuse.

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