La
volonté de certains membres de l’ICOM de changer la définition du musée pour la
remplacer par un chef-d’œuvre de la novlangue (voir l’article)
est de plus en plus battue en brèche par de nombreux comités nationaux. Après
que la France a exprimé son désaccord, ce sont pas moins de vingt-deux pays, y
compris la France, et cinq comités internationaux qui demandent dans un courrier
adressé à Suay Aksoy, la présidente de l’ICOM, par le biais du président de
l’ICOM Europe, à ce que l’assemblée générale extraordinaire soit repoussée d’au
moins un an et que la réflexion sur une nouvelle définition (en supposant
qu’elle soit nécessaire) se poursuive.
Parmi
les vingt-deux pays (où l’on trouve aussi l’Argentine), on compte la plupart
des grands pays européens : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie,
Espagne, Grèce, Italie, Pologne, Portugal, Slovaquie, République Tchèque,
Ukraine, mais aussi la Russie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Lettonie et
la Lithuanie. Deux autres pays sont signataires, et il est intéressant de noter
qu’il s’agit à la fois de l’Iran et d’Israël.
Les comités internationaux sont le CECA (Comité pour l’Éducation et l’Action Culturelle), le DEMHIST qui s’occupe des « demeures historiques », l’UMAC qui regroupe les musées d’universités, l’ICMAH qui concerne les musées archéologiques et historiques et enfin l’ICOFOM, comité international pour la muséologie.
Les comités internationaux sont le CECA (Comité pour l’Éducation et l’Action Culturelle), le DEMHIST qui s’occupe des « demeures historiques », l’UMAC qui regroupe les musées d’universités, l’ICMAH qui concerne les musées archéologiques et historiques et enfin l’ICOFOM, comité international pour la muséologie.
Didier Rykner, La Tribune de l'Art, 14 août 2019.
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