mercredi 20 novembre 2024

Edmond Louyot, Canal en automne


 Edmond Louyot, Canal en automne
hst - 1909 - sbg - 84 x 68 cm - collection Ville de Montigny-lès-Metz
Exposition Edmond Louyot 
Chapeau de paille et coquelicots
9 novembre 2024 - 12 janvier 2025
Château de Courcelles - Montigny-lès-Metz

Edmond Louyot, Portrait de Marie Pougy


Edmond Louyot, Marie Pougy
hst - 65 x 56 cm - collection privée 
Exposition Edmond Louyot 
Chapeau de paille et coquelicots
9 novembre 2024 - 12 janvier 2025
Château de Courcelles - Montigny-lès-Metz

mardi 19 novembre 2024

constellations sur les voûtes de l'église Saint-Joseph de Montigny-lès-Metz


Constellation de la Lyre


Constellation du Petit Chien


Constellation de Persée


Constellation de la Baleine


Constellation du Sagittaire


Constellation d'Andromède


Constellation du Dauphin


Constellation de Pégase


Constellation du Capricorne


Quelques constellations du ciel sur les voûtes des bas-côtés
Église Saint-Joseph - Montigny-lès-Metz 

Adrien Recouvreur, Un intérieur d'atelier


 Adrien Recouvreur, Un intérieur d'atelier
Mathias Schiff (Rettel, Moselle, 1862 - Rettel, 1886) à l'Atelier du Chat botté de Nancy
huile sur toile, 1885
Musée de la Céramique et de l'Ivoire - Commercy

Alfred Renaudin, Vue de Verdun


 Alfred Renaudin, Vue de Verdun
hst - 49 x 74 cm - sbd, situé et daté 1913
Me Sophie Renard - Brasles - 21 novembre 2024

Edmond Louyot, La Liseuse


 Edmond Louyot, La Liseuse
hst - shd -63 x 58 cm - collection Michel Louyot
Exposition Edmond Louyot 
Chapeau de paille et coquelicots
9 novembre 2024 - 12 janvier 2025
Château de Courcelles - Montigny-lès-Metz

lundi 18 novembre 2024

Léonard de Vinci, De la cruauté des hommes

"Selon lui [Léonard de Vinci], sans s'en rendre compte, l'humanité court d'elle-même à sa perte. À peu près à l'époque où il peint la Cène, Léonard compose cette prophétie en forme devinette dont la réponse est De la cruauté des hommes : « On verra sur terre des créatures se combattre sans répit, avec de très lourdes pertes et des morts fréquentes des deux côtés. Leur malice ne connaîtra  point de bornes ; dans les immenses forêts du monde, leurs membres sauvages abattront un nombre immense d'arbres. Une fois repus de nourriture, ils voudront assouvir leur désir d'infliger la mort, l'affliction, le tourment, la terreur et l'exil à toute chose vivante. [...] O Terre ! que tardes-tu à t'ouvrir et les engouffrer dans les profondes crevasses de tes grands abîmes et de tes cavernes, et ne plus montrer à la face du ciel un monstre si cruel et si horrible ! »"
Une citation de Léonard de Vinci dans :
Serge Bramly, Léonard de Vinci, Paris, Jean-Claude Lattès, 1988, p. 309.

buste de femme du jubé de Saint-Michel de Saint-Mihiel




Buste de femme provenant du jubé de l'église abbatiale Saint-Michel
pierre calcaire - XVIe siècle
Musée d'Art sacré - Saint-Mihiel

dimanche 17 novembre 2024

Edmond Louyot, Autoportrait


Edmond Louyot, Autoportrait
hst - collection Académie Nationale de Metz
Exposition Edmond Louyot 
Chapeau de paille et coquelicots
9 novembre 2024 - 12 janvier 2025
Château de Courcelles - Montigny-lès-Metz

la verrière du bras gauche du transept de l'église de Mécrin, Meuse


 Verrière du bras gauche du transept
sainte Marguerite-Marie en partie centrale
et scènes de la vie du Christ en parties latérales
verrière de Joseph Benoit, 1931
Église Saint-Èvre de Mécrin, Meuse 

samedi 16 novembre 2024

exposition Edmond Louyot au Château de Courcelles de Montigny-lès-Metz


 

Exposition Edmond Louyot 
Chapeau de paille et coquelicots
9 novembre 2024 - 12 janvier 2025
Château de Courcelles - Montigny-lès-Metz

vendredi 15 novembre 2024

Marco d'Oggiono, La Cène d'après Léonard de Vinci



Judas tenant une bourse dans sa main gauche
-
 Marco d'Oggiono, La Cène d'après Léonard de Vinci
Unus vestrum me traditurus est (L'un de vous s'apprête à me trahir)
1506-1509 - huile sur toile - 260 x 549 cm
Paris, Musée du Louvre (en dépôt au Musée de la Renaissance d'Ecouen)
-
- Serge Bramly, Léonard de Vinci, Paris, Jean-Claude Lattès, 1988, p. 306-307 et 322-323 : "L'instant du Dernier Repas qu'il choisit de représenter n'est pas celui où Jésus institue l'Eucharistie (quoique le pain et le vin figurent devant lui), mais celui où il annonce à ses disciples que l'un d'eux le trahira. On lit ainsi dans l'œuvre la surprise, l'incrédulité, l'effroi, la colère, la dénégation, la suspicion : lequel des disciples a trahi ?... On ne se rend pas bien compte aujourd'hui, tant la peinture de la Cène s'est détériorée, de l'extraordinaire jeu de physionomies du Christ et des apôtres : il faut regarder les dessins préparatoires des visages, à la sanguine pour la plupart, si l'on veut s'en faire une idée. On est toujours emporté par le rythme de la composition, stupéfié par l'ingénieuse perspective, l'expressivité des gestes, mais les figures de ce tableau que Prud'hon, dans une lettre aux Goncourt, juge « le plus beau tableau du monde et le chef-d'œuvre de toute la peinture » ont perdu leurs contours, elles sont tout écaillées, moisies, érodées, comme noyées dans la mur - « l'ombre d'une ombre », dit Henry James (Italian Hours, 1870)... Si elle n'est plus aujourd'hui qu'un  « malade illustre » (Henry James), les innombrables copies qu'on en a faites au XVIe siècle, certaines par des disciples directs du Vinci (Boltraffio, Marco d'Oggiono, Cesare Magni), permettant de deviner plus ou moins ce qu'elle était à l'origine (notamment pour ce qui est des détails, des couleurs) et, en même temps, d'apprécier son incroyable rayonnement : l'art de la peinture prend un nouveau cour - les artistes ne s'y trompent pas - avec cette œuvre de Léonard."
- Vincent Delieuvin, Louis Frank (sous la direction de), Léonard de Vinci, Paris, Louvre éditions et Hazan, 2019, p 220 : La peinture, aujourd'hui ruinée, est largement reconstituée grâce aux copies anciennes. Celle du Louvre, déposée au château d'Ecouen, est la plus vénérable et la plus fidèle d'entre toutes, puisqu'elle fut commandée en 1506, du vivant de Léonard, à son disciple Marco d'Oggiono, par Gabriel Gouffier, doyen de la cathédrale de Sens. Le musée des Beaux-Arts de Strasbourg conserve six copies au pastel d'après la Cène, que la critique attribue à l'autre grand disciple de Léonard, Boltraffio. L'un des plus beaux dessins autographes de la collection royale d'Angleterre est une étude à la sanguine pour le saint Jacques.
- Vincent Delieuvin, Louis Frank (sous la direction de), op. cit., p. 218 : En 1498, l'avis du mathématicien Luca Pacioli sur la Cène : "Notre Léonard a si dignement , de sa gracieuse main, fait en sorte,  par des actes et des gestes de l'un à l'autre et de l'autre au premier, qu'ils paraissent parler avec l'étonnement et l'affliction de la vie."

jeudi 14 novembre 2024

l'oisiveté engendre le désordre

"Il n'a point été donné aux choses humaines de s'arrêter à un point fixe lorsqu'elles sont parvenues à leur plus haute perfection ; ne pouvant plus s'élever, elles descendent ; et pour la même raison, quand elles ont touché au plus bas du désordre, faute de pouvoir tomber plus bas, elles remontent, et vont ainsi successivement du bien au mal et du mal au bien. La virtù engendre le repos, le repos l'oisiveté, l'oisiveté le désordre, et le désordre la ruine des États ; puis bientôt du sein de leur ruine renaît l'ordre, de l'ordre la virtù, et de la virtù la gloire et la prospérité."
Machiavel, Histoires florentines, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, 1952, p. 1169.
Pour le sens du terme virtù, voir Wikipédia.

mercredi 13 novembre 2024

une petite fable de Léonard de Vinci

"Une pierre de belle dimension, mise à nue par la pluie, se trouvait en lieu élevé, planté de fleurs multicolores, en bordure d'un bosquet surplombant un chemin rocailleux. À force de regarder les cailloux de la route, le désir lui vint de se laisser choir parmi eux. Que fais-je ici, au milieu des végétaux ? se disait-elle. Je devrais être là-bas, avec les miens. Elle roula donc en bas de la pente et rejoignit les autres pierres. Mais les roues de charrettes, les sabots des chevaux et les pieds des voyageurs la réduisirent au bout de quelque temps à un état de continuelle détresse. C'était à qui roulerait sur elle, la piétinerait. Parfois, quand elle était souillée de boue ou des excréments des bêtes, il lui arrivait de se redresser un pet et de regarder - en vain - le lieu qu'elle avait quitté - ce lieu de solitude et de bonheur paisible. Ainsi arrive-t-il à qui veut abandonner la vie solitaire et contemplative pour venir habiter la ville, parmi des gens d'infinie malignité."
Une citation de Léonard de Vinci dans :
Serge Bramly, Léonard de Vinci, Paris, Jean-Claude Lattès, 1988, p. 163-164.

dimanche 10 novembre 2024

Consolatrice des affligés, vitrail de l'église Saint-Gérard de Marbotte, Meuse



Vierge de douleur, consolatrice des affligés
veuve et orphelins à la tombe du mari et du père
vitrail de l'atelier Graff et Adam, Bar-le-Duc, 1922
Église Saint-Gérard de Marbotte, Meuse 

samedi 9 novembre 2024

le vieux puits


 Un vieux puits d'un jardin de Manom, Moselle

vendredi 8 novembre 2024

jeudi 7 novembre 2024

mapping mémoriel immersif aux ouvrages de l'Immerhof et du Galgenberg


Antoine de Ville dans "Charles VIII et le mirage italien" de Ivan Cloulas



Armes d'Antoine de Ville (vers 1450 - 1523 ?) : d'or à la croix de gueules

"La terreur, déjà grande, atteint les dimensions d'une folle panique lorsque les Italiens apprennent la composition de la force de feu qui doit appuyer les deux armées [du roi Charles VIII]. Une invention toute récente, l'arquebuse, vient de supplanter l'arbalète. Elle arme le corps spécial des « poudriers » . On verra bientôt ces cavaliers à l'œuvre, jetant la frayeur aux cris de « Diavolo » ou « Diable » ! Leur fameux capitaine lorrain, Antoine de Ville, sieur de Domjulien, est un personnage de légende. Petit et gros, négligé mais exhibant sur ses habits des bijoux superbes dont la plupart sont faux, c'est un brave à tous crins sur les champs de bataille et, par ailleurs, un valeureux alpiniste : Rabelais dans Pantagruel évoque son ascension d'une cime vierge des Alpes, le mont Aiguille, réalisée le 26 juin 1492 sur l'ordre du roi - sans doute comme répétition des futures escalades de forteresses italiennes."
Ivan Cloulas, Charles VIII et le mirage italien, Paris, Albin Michel, 1986, p. 48. 

Ivan Cloulas a fait une erreur, c'est dans Le Quart Livre de Rabelais, chapitre 57, que cela est évoqué et faussement.
"En icelluy jour, Pantagruel descendit en une isle admirable entre toutes aultres, tant à cause de l'assiete que du gouverneur d'icelle. Elle de tous coustez pour le commencement estoit scabreuse,  pierreuse, montueuse, infertile, mal plaisante à l'œil, tresdifficile aux pieds et peu moins inacessible que le mons du Dauphiné, ainsi dict pource qu'il est en forme d'un potiron, et de toute memoire persone surmonter ne l'a peu, fors  Doyac, conducteur de l'artillerie du Roy Charles huyctiesme, lequel avecques engins mirificques y monta, et au dessus trouva un vieil belier."
Adaptation au français moderne de Maurice Rat : "Ce jour-là, Pantagruel descendit dans une île admirable entre toutes les autres, tant à cause de sa situation que de son gouverneur. Elle était de tous côtés, pour le commencement, raboteuse, pierreuse, montueuse, infertile, déplaisante à l'œil, très difficile aux pieds, et pas beaucoup moins inaccessible que le mont de Dauphiné, ainsi nommé parce qu'il est en forme de potiron, et que, de toute mémoire, personne n'a pu le surmonter, hors Doyac, conducteur de l'artillerie du roi Charles VIII, qui y monta avec des engins merveilleux et qui trouva au-dessus un vieux bélier." 
Œuvres complètes de François Rabelais, Texte établi, annoté et présenté par Jean Plattard, Paris, C.F.L., 1960, Le Quart Livre, chap. 57, p. 633.  
La note de Jean Plattard, p. 1140 : 
"Le Mont-Aiguille, appelé anciennement mons inascensibilis (2.097 m.), dans le massif du Vercors, entre Die et Grenoble, très escarpé, fut, le 26 juin 1492, escaladé pour la première fois sur l'ordre de Charles VIII, se rendant en Italie, par le capitaine de Montélimar, Antoine de Ville, seigneur de Dompjulien (sic). Procès-verbal de l'ascension fut dressé par huissier et consigné dans les registres de la Cour de Grenoble. On trouva au sommet du mont une garenne de chamois. Rabelais recueillit, sans doute, le souvenir de cette ascension  lors de son séjour à Grenoble en 1534. Mais déjà la tradition avait substitué à Dompjulien l'ingénieur Jean Doyac, qui fit passer les Alpes à l'artillerie de Charles VIII."

Sur Antoine de Ville :
- Mémoires de sire Philippe de Commynes, dans Historiens et chroniqueurs du Moyen Âge, Bibliothèque de La Pléiade, 1952, p. 1361 et 1496. Antoine de Ville est resté dans le royaume de Naples, au Mont Saint-Ange, après le départ de Charles VIII pour la France.
- Henri Lepage, "Au sujet de la guerre entre René II et Charles-le-Téméraire", dans les Mémoires de la Société d'Archéologie lorraine, 1859, p. 337-339. L'auteur donne toute la liste des nobles ayant combattu avec René II pour obtenir la victoire sur le duc de Bourgogne. Antoine de Ville avait participé à la bataille de Nancy comme porte-guidon. En Italie il joignait à son titre de seigneur de Domjulien celui de duc de Saint-Ange au royaume de Naples.
- Ivan Cloulas, Charles VIII et le mirage italien, op. cit., p. 151. Les fidèles du roi Charles VIII, après sa conquête du royaume de Naples, reçoivent les dépouilles des vaincus. Antoine de Ville, seigneur de Domjulien, reçoit le duché de Monte Sant'Angelo au Monte Gargano, pèlerinage et étape des voyages en Orient.
- Wikipédia.

mercredi 6 novembre 2024

Jan Monchablon, Trèfles et chardons sur la vallée de Jonvelle


 Jan Monchablon (1854 - 1904) Trèfles et chardons sur la vallée de Jonvelle, Haute-Saône
huile sur toile - sbd - 54 x 73 cm
© Millon, Paris

mardi 5 novembre 2024

monument funéraire de l'aviateur Robert Thiéry au cimetière de Saint-Mihiel


 Monument funéraire de Robert Thiéry
aviateur, chef pilote de la Maison Breguet, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre
né à Saint-Mihiel le 12 août 1895 - décédé à Fribourg-en-Brisgau le 13 septembre 1925
Cimetière de Saint-Mihiel

l'arbre creux


 Arbre creux au bord de l'eau

lundi 4 novembre 2024

le Sacré-Cœur de Jésus de l'église Saint-Joseph de Montigny-lès-Metz


 Sacré-Cœur de Jésus rayonnant dans une mandorle 
inscription : VENITE  AD  ME  OMNES  QUI  LABORATIS 
ET  ONERATI  ESTIS  ET  EGO  REFICIAM  VOS, MATH. XI. 28
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, et je vous soulagerai, Matthieu, XI, 28
Église Saint-Joseph - Montigny-lès-Metz 

samedi 2 novembre 2024

apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous, vitrail de l'église de Marbotte



L'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous
vitrail de l'atelier Graff et Adam, Bar-le-Duc, vers 1922
Église Saint-Gérard - Marbotte, Meuse 

vendredi 1 novembre 2024

reflet dans l'eau


la cloche du chœur de l'église Saint-Joseph de Montigny-lès-Metz


 La petite cloche du chœur fixée près de la porte de la sacristie ;
elle était sonnée au commencement de l'entrée de l'officiant dans le chœur
Église Saint-Joseph - Montigny-lès-Metz 

jeudi 31 octobre 2024

stella octangula


 Composition avec l'IA

mardi 29 octobre 2024

buste d'homme de l'ancien jubé de l'église abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel


 Buste d'homme provenant du jubé de l'église abbatiale Saint-Michel
pierre calcaire - XVIe siècle
Musée d'Art sacré - Saint-Mihiel

3, rue Carnot, Saint-Mihiel



Maison de la seconde moitié du XVIe siècle
porte en bois moderne
3, rue  Carnot, Saint-Mihiel

lundi 28 octobre 2024

la prière aux morts du VIIIe Corps, vitrail de l'église Saint-Gérard de Marbotte, Meuse



La prière au morts du VIIIe Corps de l'armée française dans l'église du souvenir
vitrail de Joseph Benoit, Nancy, 1932
Eglise Saint-Gérard - Marbotte, Meuse
-
Un prêtre, assisté d'un enfant de chœur, célèbre l'eucharistie. Au-dessus, saint Gérard, patron de la commune, implore la médiation de la Vierge Marie en faveur des âmes des soldats morts. Le vitrail est à la mémoire de l'abbé Marquet, fondateur de l'œuvre du Souvenir de Marbotte, 1920-1926.   

jeudi 24 octobre 2024

Tobie et l'ange Raphaël ou le groupe de l'Ange gardien du Musée de Saint-Mihiel ?


 Tobie et l'ange 
groupe en bois, fin XVIIe siècle (exposé en vitrine)
Musée d'Art sacré - Saint-Mihiel
-
Suivant le cartel du musée, ce groupe représenterait Tobie et l'ange [Raphaël conduisant le jeune Tobie sur le chemin de Raguès]. J'ai un doute, car je pense que cette sculpture représente plutôt le groupe de l'Ange gardien, soit l'Ange conducteur. Dans le groupe de l'Ange gardien, celui-ci indique le ciel en levant fortement le bras, alors que Raphaël indique seulement au jeune Tobie la route à suivre en étendant le bras. De plus, l'enfant est représenté petit, mains jointes et sous la protection de son ange gardien. Tobie n'est jamais représenté mains jointes. Ce groupe du musée ne proviendrait-il pas du couvent des minimes de Saint-Mihiel ? À Nancy, les minimes avaient une dévotion pour l'Ange gardien. 
Voir :
Jacques Carel, "La dévotion à l'Ange gardien dans le nord de la Lorraine", dans Les Cahiers Lorrains, 1995, n° 1, p. 23-34. 


Le groupe de l'Ange gardien de l'église du Sacré-Cœur et Notre-Dame de Lourdes de Liège
photo © A.C.L. Bruxelles
Ce groupe ressemble beaucoup à celui du musée de Saint-Mihiel ; l'enfant est représenté mains jointes.


Tableau de l'Ange gardien par Jan Cossiers, 1661
Église Saint-Jean-Saint-Étienne aux Minimes, Bruxelles
photo © A.C.L. Bruxelles


Jacques Coret, s.j., L'Ange conducteur, dans la Dévotion chrétienne, réduite en pratique en faveur des Âmes dévotes, nouvelle édition, Toul, chez J. Carez, imprimeur libraire, 1823. Exemplaire de la Bibliothèque publique de Nancy, fonds Thiery Solet.

une Assomption de la Vierge, relief de 1711, du Musée de Saint-Mihiel


 Assomption de la Vierge
relief en pierre calcaire, 1711
Musée d'Art sacré - Saint-Mihiel

mercredi 23 octobre 2024

chat fraisé...