Église Saint-Martin de Marieulles - Moselle
Tour-clocher fortifiée du XIIIe-XIVe siècle
Sur la face sud de la tour on aperçoit trois fenêtres de tir. Chaque fenêtre possédait un volet en bois dont les pivots étaient portés par deux corbeaux à gorge (1). La fenêtre du bas a été obstruée par des blocs de pierre, l'un d'eux est creusé d'une meurtrière.
Ce système de volets était aussi adopté pour les créneaux. Le volet entrebâillé permettait à l'arbalétrier de tirer vers le bas de la tour, tout en étant suffisamment protégé.
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1. "Un autre dispositif utilisé pour tirer à l'abri des projectiles de l'adversaire consistait à percer des fenêtres rectangulaires dans les murs de l'édifice et de les munir extérieurement de huchettes ou mantelets. Ces huchettes ou mantelets étaient des volets de bois d'une dimension telle qu'ils obstruaient complètement la fenêtre lorsqu'ils étaient en place.
Ils étaient munis à la partie supérieure d'un axe horizontal qui s'appuyait sur deux pierres ou corbeaux faisant saillie sur le parement du mur de chaque côté du bord supérieur, et parfois un peu plus haut ; ces corbeaux étaient creusés sur leur face supérieure d'une gorge horizontale parallèle au mur, dans laquelle se logeait l'axe dont nous avons parlé. Lorsque le tireur était prêt, un aide poussait le volet pour dégager la fenêtre, puis le laissait retomber dès que la flèche ou le carreau d'arbalète était parti. Les volets ont presque partout disparu, mais il n'est pas rare de voir encore les corbeaux de pierre restés en place."
René Truttmann, "Églises fortifiées de l'Est de la France", dans Le Pays Lorrain, 1959, p. 12.
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1. "Un autre dispositif utilisé pour tirer à l'abri des projectiles de l'adversaire consistait à percer des fenêtres rectangulaires dans les murs de l'édifice et de les munir extérieurement de huchettes ou mantelets. Ces huchettes ou mantelets étaient des volets de bois d'une dimension telle qu'ils obstruaient complètement la fenêtre lorsqu'ils étaient en place.
Ils étaient munis à la partie supérieure d'un axe horizontal qui s'appuyait sur deux pierres ou corbeaux faisant saillie sur le parement du mur de chaque côté du bord supérieur, et parfois un peu plus haut ; ces corbeaux étaient creusés sur leur face supérieure d'une gorge horizontale parallèle au mur, dans laquelle se logeait l'axe dont nous avons parlé. Lorsque le tireur était prêt, un aide poussait le volet pour dégager la fenêtre, puis le laissait retomber dès que la flèche ou le carreau d'arbalète était parti. Les volets ont presque partout disparu, mais il n'est pas rare de voir encore les corbeaux de pierre restés en place."
René Truttmann, "Églises fortifiées de l'Est de la France", dans Le Pays Lorrain, 1959, p. 12.
