Hôtel de Ville de Toul
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La Révolution française allait donner une maison commune définitive aux citoyens de Toul. Par échange avec l'Etat contre leur antique hôtel de ville, la municipalité obtenait le palais épiscopal désert, pour y installer la mairie, et le blason de la cité brilla plus tard sur la grille d'entrée à la place des armoiries épiscopales.
Le palais épiscopal, où se trouvent de nos jours le tribunal (1) et la mairie, a été construit vers 1740. C'est une élégante construction à un étage, d'une architecture toute française, oeuvre d'un architecte bien connu en Lorraine, le frère Nicolas Pierson, prémontré. A la mort de M. Bégon (2), en 1753, on n'avait terminé que le bâtiment central élevé dans le jardin de l'ancien évêché et en face de celui-ci. Ce fut M. Drouas (3) qui fit construire les deux ailes, la fontaine, le jet d'eau, niveler la cour et démolir l'antique résidence de ses prédécesseurs.
Arthur Benoit, "Notice sur les divers hôtels de ville de Toul", dans les M.S.A.L., 1886, p. 362-363.
1. De l'ancien palais épiscopal, le tribunal avait été transféré rue Béranger ; il a été fermé en 2013. Information aimablement fournie par Micheline Montagne.
2. Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul de 1723 à 1753.
3. Claude Drouas de Boussey, évêque de Toul de 1754 à 1773.
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Élévation de la façade sur le jardin
plan dressé par Niccolas Pierson le 18 mars 1739
Une étude complète sur le Palais épiscopal de Toul :
Maurice Noël, "Le Palais épiscopal de Toul", dans Le Pays Lorrain, 1967, p. 81-127.
Partie du plan d'ensemble dressé par Nicolas Pierson en 1739
(qui a été modifié)
la cour a été édifiée sur un plan rectangulaire
Et un supplément :
L'Hôtel de Ville après l'incendie
Maurice Noël, "Le Palais épiscopal de Toul de la Révolution à nos jours", dans Le Pays Lorrain, 1969, p. 13-24. "C'était le jeudi 21 décembre 1939, à quatre heures trente du matin. Une sentinelle venait d'apercevoir des flammes s'échappant de la fenêtre du cabinet du maire ; elle donna l'alarme, mais tandis que les secours s'organisaient, l'hôtel de ville n'était plus qu'un immense brasier éclairant les tours de la cathédrale et projetant sur la ville une pluie d'étincelles et de flammèches. Bientôt tout le bâtiment était dévoré par les flammes, etc.", p. 21.
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C'est le 11 février 1977 que M. Poniatowski, ministre de l'Intérieur, est venu à Toul inaugurer le nouvel hôtel de ville après sa complète restauration dans son premier état.
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