l'authentification de la vraie Croix, vitrail de l'église d'Abainville, Meuse

L'Authentification de la Vraie Croix par l'évêque Macaire

en présence de sainte Hélène

vitrail d'Etienne et Mouilleron, Bar-le-Duc, dernière décennie du XIXe s.

Église Saint-Martin d'Abainville, Meuse

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L'authentification de la vraie croix est rapportée par le récit de Rufin d'Aquilée, dans la traduction de Claude Seyssel (1567)  :

"Arrivée au lieu qui lui avait été révélée par vision, elle (sainte Hélène) le fit purger et nettoyer. Puis fit caver en terre, et trouva trois croix d'une même sorte, illec enterrées ensemble.

Pourtant elle ne savait pas connaître ne discerner laquelle des trois était celle de Notre Seigneur.

A cette cause voyant que le sens humain faillirait à connaître la dite Croix, se recourut à la grâce divine. Si advint qu'il y avait en cette cité une femme atteinte d'une si grièfe maladie  qu'elle était à demi-morte.

L'évêque Macaire, voyant la Reyne et ceux qui étaient avec elle perplexes, leur dit : "Apportez-moi toutes ces trois croix et j'espère que Notre Seigneur nous déclarera laquelle des rois le soutint et le portat."

Il s'en alla dans la maison de cette femme ainsi malade... approcha premièrement l'une des deux croix des larrons, mais il n'y apparut rien, et après encore l'autre et ce fut tout un. Finalement, lui étant appliquée celle de Notre Seigneur, tout incontinent ouvrit les yeux et se leva soudainement."
Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien, tome III, Iconographie des saints, II, Paris, Presses Universitaires de France, 1958, p. 633-634.

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En 1967, j'ai eu le bonheur, un bonheur esthétique, de voir à Arezzo dans l'église San Francesco la fresque Invention et Preuve de la vraie Croix de Piero della Francesca.