dimanche 25 octobre 2020

le dieu-cavalier à l'anguipède de Merten au Musée de la Cour d'Or de Metz



Les quatre saisons sont représentés sur le chapiteau par des figures humaines
-
 Dieu-cavalier à l'anguipède de Merten
les quatre têtes du chapiteau représentent les saisons 
IIIe siècle
Musée de la Cour d'Or - Metz
-
La colonne du cavalier à l'anguipède a été mise à jour à Merten, près de Boulay en Moselle, le 3 janvier 1878. C'est un habitant qui l'a découverte dans son jardin alors qu'il creusait un puits. Deux-cent quatorze fragments ont ainsi pu être exhumés puis déposés aux Musées de Metz le 3 avril 1879 avant que l'œuvre restaurée n'intègre la galerie lapidaire en 1885. Près d'un siècle plus tard, un espace du musée est entièrement consacré à cette colonne. La salle qui l'accueille, de forme cylindrique, est peinte en bleu nuit dans le but de rappeler la voûte céleste, domaine de Jupiter. Désormais, trois parties - au lieu de quatre - composent cette sculpture monumentale. Au sommet, le groupe du cavalier à l'anguipède trône sur un chapiteau orné de quatre visages symbolisant les saisons. En 1989, un moulage de la colonne est placé rue Serpenoise à Metz pour mieux contempler l'œuvre dans son intégralité. 

- Gérald Collot, La civilisation gallo-romaine dans la cité des Médiomatriques. 2ème partie : Les rites funéraires et la sépulture, la sculpture monumentale et son adaptation à l'architecture, l'art de bâtir, Musée archéologique de Metz, 1976, p. XXXX, n° 59.
- Musées de Metz. Dossiers d'œuvres, Metz, Musée de la Cour d'Or, 2007, p. 31.
- Les cavaliers à l'anguipède du Musée Lorrain de Nancy : Gérard Moitrieux, Images du monde gallo-romain. La sculpture figurée gallo-romaine du Musée Lorrain de Nancy, Nancy, Édition du Pays Lorrain, Société d'archéologie et du Musée historique lorrain, 1992, p. 80 : en provenance de Dommartin-la-Chaussée, Grand, Hommert, Pannes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire