deux anges, les trois Marie, le Christ mort étendu sur un linceul
Ange tenant un suaire
Sainte Madeleine
Le saint sépulcre de l'église Saint-Marcel de Zetting, Moselle
vers 1380
J'ai recadré mes deux photos pour enlever le socle où figurent les trois soldats gardiens endormis qui ne datent pas
du XIVe siècle, mais du second tiers du XVe siècle.
- Walter Hotz, Handbuch
der Kunstdenkmäler im Elsaa und in Lothringen, troisième édition améliorée et augmentée, München Berlin,
Deutscher Kunstverlag, 1976, p. 247. Autour de 1400, influence de l'art du Rhin supérieur.
- Joseph Adolf Schmoll, gen. Eisenwerth, qui a étudié les restes d'un sépulcre se
trouvant primitivement dans la chapelle du château de Bad Dürkheim (Rhénanie-Palatinat)
en comparaison avec le sépulcre de Zetting, estime que ce dernier, d'après le
costume et l'expression des trois Marie, a été mis en place dans le chœur roman
à la fin du XIVe siècle, peut-être vers 1380, mais ce sépulcre avait un socle
et un baldaquin différent du sépulcre actuel. La composition initiale était plus étendue en largeur. Lors de la construction du chœur
gothique, à partir de 1434, le sépulcre a dû être transformé. Le baldaquin
actuel et son couronnement, ainsi que le socle avec les soldats endormis, datent en
effet de cette époque. Schmoll pense aussi que la source d'inspiration du sépulcre
de Zetting est constituée par les sépulcres alsaciens du XIVe siècle, de Saint-Etienne
de Strasbourg, de l'église Saint-Nicolas de Haguenau et peut-être de l'église
paroissiale de Saverne.
D'après Charles Hiegel, "Monuments et objets d'art du canton de Sarreguemines", dans Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine, 1973, p. 135-136.
Le saint sépulcre de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, autour de 1360
Walter Hotz, Handbuch der Kunstdenkmäler im Elsass und in Lothringen, troisième édition améliorée et augmentée, München Berlin, Deutscher Kunstverlag, 1976, p. 77, fig. n° 83 (ci-dessus).
Du sépulcre de l'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité de Saverne, il ne reste que le Christ gisant :
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