dimanche 15 septembre 2024

le monument funéraire Dieulewart-Pourcelet à Saint-Étienne de Saint-Mihiel



Monument funéraire Dieulewart-Pourcelet
école sammielloise, c. 1600
Église Saint- Étienne de Saint-Mihiel 

- Charles Souhaut, Les Richier et leurs œuvres, 1883, p. 342. Attribution à Joseph Richier.
- Léon Germain, "Les monuments funéraires de l'église Saint-Étienne à Saint-Mihiel", dans les Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, 1884, p. 76-82. Attribution à Jean Richier.
- Horst Van Hees, Die lothringische Skulptur des 16. Jahrhunderts, Saarbrücken, 1973, p. 224 et n° 605. Probablement de Jean Richier, petit-neveu de Ligier Richier, début XVIIe siècle.
- Ligier Richier et la sculpture en Lorraine au XVIe siècle, Musée de Bar-le-Duc, 1985, p. 93, n° 89. Notice de Paulette Choné : "Léon Germain, puis Mgr Aimond ont rapporté le monument à deux familles lorraines bien connues, Dieulouard et Pourcelet. Horst Van Hees, reprenant une hypothèse de Ch. Aimond, compare ce monument funéraire à celui de Warin de Gondrecourt (église Saint-Michel à Saint-Mihiel) et en attribue  l'exécution à Jean Richier. Sylvia Pressouyre est moins affirmative, et en raison de la médiocrité de notre information actuelle sur les descendants de Ligier Richier. Le rapprochement s'impose, il est vrai, avec le relief de Saint-Michel : mêmes jambes grassouillettes des putti tout juste posés sur un léger décor architectural, mêmes fossettes mutines, même observation des crânes privés de leurs mâchoires inférieures. Cependant, l'esprit n'est pas tout à fait identique dans les deux œuvres. Le putto du monument de Warin de Gondrecourt est d'une facture plus onctueuse et vivace à la fois. Sa grâce potelée, enjouée s'épanouit sous des boucles épaisses : l'innocence est messagère de la promesse de la résurrection, que rappellent les lourds épis de blé. Les angelots du monument Dieulewart-Pourcelet dessinent des lignes plus sèches, soigneusement symétriques, qui les transforment en petits génies à l'air un peu absent, occupés à une fonction funèbre dont le sens spirituel un peu ambigu nous ramène plutôt vers un Memento mori." École des Richier, vers 1600. 
- Geneviève Bresc-Bautier, "La famille de Ligier Richier", dans Noëlle Cazin, Marie-Agnès Sonrier (sous la dir.), Ligier Richier, un sculpteur lorrain de la Renaissance, Nancy, Éditions Place Stanislas, 2008, p. 104.  

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