vendredi 23 août 2024

Jean Richier, L'Enfant aux têtes de mort, de l'église abbatiale de Saint-Mihiel



 Jean Richier, L'Enfant jouant avec deux têtes de mort
1 6 0 8
l'inscription complète dans le cadre :
NISI  QUIS  RENATUS  FUERIT  /  EX  AQUA  /  ET  SPIRITU  SANCTO  /
 NON  POSTET  INTROIRE  /  IN  REGNUM  DEI
un reste du monument funéraire de Warin de Gondrecourt,
 conseiller à la Cour des Grands-Jours de Saint-Mihiel
Église abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel


- Léon Germain de Maidy, Notice sur le tombeau de Warin de Gondrecourt autrefois dans l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel, Nancy, Crépin-Leblond, 1882, p. 2 pour le dessin du monument funéraire.
- Charles Souhaut, Les Richier et leurs œuvres, 1883, p. 338-342. Œuvre attribuée à Joseph Richier, car le dessin serait signé Joseph Richier.
- Horst Van Hees, Die lothringische Skulptur des 16. Jahrhunderts, Saarbrücken, 1973, p. 224 et n° 612. Œuvre de Jean Richier.  
- Geneviève Bresc-Bautier, "La famille de Ligier Richier", dans Noëlle Cazin, Marie-Agnès Sonrier (sous la dir.), Ligier Richier, un sculpteur lorrain de la Renaissance, Nancy, Éditions Place Stanislas, 2008, p. 99. "Entretemps, il [Jean Richier] est peut-être revenu  [de Nancy] à Saint-Mihiel pour exécuter le tombeau de Warin de Gondrecourt, receveur gruyer d'Hattonchâtel, lieutenant général  du bailliage de Saint-Mihiel, mort en 1608. Un dessin non signé de l'album Masson conserve la vue du monument en élévation et en plan. L'épitaphe était surmontée de la figure priante du défunt agenouillé devant la Vierge tenant l'Enfant bénissant, entre lesquels s'intercalent les armoiries de Gondrecourt. L'encadrement correspond tout à fait au monument conservé dans l'église Saint-Michel de Saint-Mihiel, avec au bas de la figure d'un génie charmant  qui tient deux crânes, images de la vie et de la mort associées dans l'attente de la Résurrection. Le dessin présente exactement la figure telle qu'elle est conservée, mais un autre dessin, daté de 1624 à Metz, montre un projet  avec variante dans un schéma architectural différent, mais avec la même figure d'enfant aux deux têtes de mort. La date de 1624 laisse place à l'hypothèse d'une réalisation tardive du tombeau par rapport à la mort du défunt, ce qui arrive fréquemment . Il n'y a aucune raison de penser que Joseph serait l'exécutant d'un dessin de son frère, puisqu'il semble être resté en Bordelais et n'est plus attesté en Lorraine." 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire