vendredi 31 mai 2024

George Sand par Charles-Louis Gratia


Charles-Louis Gratia (Rambervillers, 1815 - Montlignon, 1911), Portrait de George Sand
vers 1835 (?), pastel, collection particulière, photo de Wikipédia


- Adrien Recouvreur, "Le pastelliste Ch.-L. Gratia", dans la Revue lorraine illustrée, 1908, p. 65-74. C'est dans son atelier de Fitzroy-Square à Londres que Charles Blanc, en admiration devant la Liseuse, a dit que Gratia est considérablement en avance sur tous les pastellistes anciens et modernes. Et c'est cette Liseuse que le Ministère des Beaux-Arts acquit dans la suite et qui se trouve aujourd'hui au Palais de l'Élysée. C'est aussi pendant son séjour en Angleterre qu'il a écrit son excellent Traité de la peinture au pastel, qu'il ne doit donner à l'impression que beaucoup plus tard. 
La reine Victoria exprima le désir de se faire peindre par Gratia. Ce qui fut fait :


- Jean Lalance, "Le doyen des artistes français sans sépulcre", dans le Bulletin des Sociétés artistiques de l'Est, novembre 1912, p. 121-124. Tout jeune, son père l'emmena à Paris, il entra dans l'atelier du peintre Decaisne (Bruxelles, 1799 - Paris, 1852) qui, bientôt lui prédit un brillant avenir. Gratia se consacra à la peinture à l'huile et au pastel. C'est dans ce dernier genre qu'il se spécialisa  et se fit, plus tard, une grande réputation comme portraitiste. Ayant quitté la France en 1850, très éprouvé à la suite de la révolution, il demeura pendant dix-sept ans en Angleterre : là, il fit de nombreux portraits de personnalités anglaises. De retour en France, en 1867, notre artiste fit, entre autres portraits, , ceux de Mme la baronne Salomon de Rothschild et de sa fille ; puis le portrait  du cardinal Lavigerie, alors évêque de Nancy. Charles Blanc [critique d'art français, 1815-1882] a écrit : « Ch.-L. Gratia n'a point de rival dans le genre pastel, il sait lui donner la vigueur du coloris, l'harmonie, la chaleur de ton, unie à la fraîcheur et au velouté des teintes. »

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