"À leur grand dépit, les émigrés durent se joindre à une force de vingt mille Autrichiens sous le commandement du prince d'Hohenlohe, avec pour mission de prendre Thionville et de défendre le flanc gauche, au sud, contre Kellermann à Metz.
Chateaubriand [incorporé dans l'armée des émigrés] arriva devant Thionville le 1er septembre 1792. Il faisait aucun doute que la ville ne résisterait pas. Erreur : elle était défendue par le baron de Wimpfen et une population ardente, résolue à se battre. Sur les remparts, les assiégés avaient dressé un cheval de bois avec une poignée de foin et une pancarte au cou ; on y lisait : « Quand ce cheval mangera, Thionville se rendra »."
Chateaubriand [incorporé dans l'armée des émigrés] arriva devant Thionville le 1er septembre 1792. Il faisait aucun doute que la ville ne résisterait pas. Erreur : elle était défendue par le baron de Wimpfen et une population ardente, résolue à se battre. Sur les remparts, les assiégés avaient dressé un cheval de bois avec une poignée de foin et une pancarte au cou ; on y lisait : « Quand ce cheval mangera, Thionville se rendra »."
Jean-Paul Clément, Chateaubriand. Biographie morale et intellectuelle, Paris, Flammarion, 1998, p. 85.
Il existe à Thionville une impasse du Cheval-de-Bois qui débouche sur la rue Berthe-au-Grand-Pied.
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