dimanche 13 août 2017

la tour romane de l'église de Bouzemont





La tour romane de l'église Saint-Georges de Bouzemont, Vosges


Plan d'après Georges Durand
La nef est celle d'une basilique à piliers non voûtée, de cinq travées. 
Les arcades longitudinales sont en plein cintre, simples, à arêtes vives, sans moulures.
Percées dans des murs épais, elles retombent sur des piliers certainement 
carrés à l'origine, et à impostes moulurées.
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L'énorme clocher carré s'élève hors œuvre sur la façade occidentale de la nef.
Les murs ouest et sud et la moitié du mur nord de la tour se sont écroulés vers le milieu du XIXe siècle et ont été reconstruits depuis. Cette reconstruction a été faite avec la plus grande économie et sans reproduire l'ordonnance ancienne, qui seule subsiste dans la partie orientale restée debout et conservée.
Ce qui subsiste du clocher est une construction grossière en simple moellonnage enduit de mortier. Il y a en tout trois étages, dans lesquels on ne voit pas traces de voûtes. 
L'avant-dernier étage devait être primitivement percé sur sa face orientale de deux baies géminées en plein cintre, avec une colonnette centrale à la retombée médiane. Il ne subsiste qu'une seule de ces baies, et encore est-elle à moitié bouchée.
Au dernier étage, celui du beffroi, il y a, sur la face orientale, la seule intacte, deux ouïes en plein cintre, avec tympan divisé en deux petits arcs aussi en plein cintre, retombant sur une colonnette  médiane au chapiteau cubique et à la base tantôt cubique, tantôt en tronc de cône. La baie est percée à nu dans le mur, sans ébrasement et sans moulures. Seule une petite plate-bande avec un rang de billettes, ou plutôt de gros denticules, fait le tour de l'archivolte à son extrados.
Chacun de ses deux derniers étages est marquée par un cordon grossièrement mouluré, formé d'une plate-bande et d'une gorge.

D'après Georges Durand, Églises romanes des Vosges, Paris, Champion, 1913, p. 152-155.

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