Le cygne noir
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Aux environs de la très ancienne
ville fortifiée qu’il habite, le pratique vieillard ayant, un beau jour,
découvert dans un parc séculaire à l’abandon, sous des ombrages de grands
arbres, un vieil étang sacré — sur le sombre miroir duquel glissaient douze ou
quinze des calmes oiseaux, — en avait étudié soigneusement les abords, médité
les distances, remarquant surtout le cygne noir, leur veilleur, qui dormait,
perdu en un rayon de soleil.
Villiers de l’Isle-Adam, "Le tueur de cygnes", dans Tribulat Bonhomet.
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