Annie Proulx, romancière
américaine, qui a obtenu le National Book Award en 1993 et le Prix Pulitzer de
la Fiction en 1994 pour The Shipping News (Noeuds et dénouements),
cite le musicien estonien Arvo Pärt dans l'une des ses nouvelles : "L'homme
qui rampait hors de la forêt."
" De retour à la maison il
examina précipitamment sa collection de CD en quête de musique d'orgue. Il n'en
avait guère : Annum per annum d'Arvo Pärt, les pièces du Trivium,
et quelques autres. Au cours de la balade suivante il les écouta et découvrit
que les plis d'accordéon à la Issey Miyake des monts Ferris s'accordaient bien
avec Mein Weg hat Gipfel und Wellentäller de Pärt et
l'interrogation répétée de ses vagues sonores. Il éprouvait un plaisir intense
à être seul, à avaler le paysage à grandes goulées, à se noyer dans la
déferlante irrésistible des sons, à assister à la transmutation de la géologie
en musique."
Cela n'est pas étonnant, car Arvo
Pârt, né en 1935, au style tintinnabulum, est très joué aux
États-Unis et il est membre de l'American Academy of Arts and Letters.
- Annie Proulx, Nouvelles
histoires du Wyoming, Le Livre de Poche, 2009, p. 171-172.
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