vendredi 3 mai 2013

Thiaucourt, blason et vignes


Écartelé aux 1 et 4 d'azur aux deux bars adossés d'or accompagnés de quatre croix recroisettées au pied fiché de même, aux 2 et 3 d'argent à la grappe de raisin au naturel, le chef d'or au tau de sable.

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" Le pinot de Thiaucourt, le petit noir, était célèbre. Malgré les gelées tardives, les orages qui faisaient descendre les terres qu'il fallait remonter à la hotte, plus tard le mildiou, les vignerons s'acharnaient depuis des siècles à conserver le renom de leur vin. Le phylloxéra causa d'énormes ravages et quand on commençait à combattre ce nouveau fléau, survint la guerre qui dispersa les vignerons dont beaucoup ne revinrent pas. Les pentes demeurèrent friches et je me suis demandé alors s'il ne convenait pas d'écrire l'éloge funèbre de notre vignoble en célébrant sa gloire passée."
Henry Poulet, "De la Meuse à la Moselle. La vallée du Rupt-de-Mad", dans Le Pays Lorrain, 1934, p. 460-461.
Pour la vigne à Thiaucourt au XVIIIe siècle :
Henry Poulet, "Une petite ville lorraine à la fin du XVIIIe siècle et pendant la Révolution, Thiaucourt, 1787-1799", dans Les Annales de l'Est, 1904, p. 271-275.

"À sa fête et au jour de l'an, il [le vieil instituteur Magnus] recevait de notre mère quelques tablettes de chocolat et deux ou trois bouteilles de vin rouge de Thiaucourt, ce qui méritait considération."
Dans Les Années de collège de maître Nablot d'Erckmann-Chatrian.

"Simone, tu vas nous servir le déjeuner à nous deux, à Frionnet et à moi, ici, dans le cabinet ; nous avons à causer ensemble ; et tu feras monter une vieille bouteille de Thiaucourt de 1832."
Dans Maître Gaspard Fix d'Erckmann-Chatrian.

"J'ai déjà ma provision de vin blanc ; pas plus tard que demain, je vais à Nancy ; j'achète une petite voiture et un bon cheval ; de là, je me rends à Thiaucourt, et je fais mes provisions de vin rouge."
"Et là, en mangeant une tranche de jambon et buvant deux bouteilles de Thiaucourt, le sergent, un peu réjoui, ayant encore reçu du cousin une pièce de cent sous, lui avait dit que tous nos malheurs venaient de deux choses..."
Dans Histoire du plébiscite d'Erckmann-Chatrian.

"Mme Adler [de Sarrebourg] passait avec raison pour l'une des meilleures cuisinières du pays. En a-t-elle régalé des générations de voyageurs et de bons propriétaires des environs, en route pour leurs affaires, durant soixante ans !... Et le bon vin de Toul !... de Thiaucourt !..."
Dans Les vieux de la vieille d'Erckmann-Chatrian.

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