mercredi 16 août 2017

le Pâté de la citadelle de Rodemack


la grosse tour dite le Pâté en d


la grosse tour dite le Pâté de  la citadelle de Rodemack
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"La citadelle de Rodemack est remise en état de défense au cours du XVIIIe siècle par les ingénieurs français, qui ne changent rien au tracé des fossés disposés par Jean III (1415-1439) et Gérard de Rodemack (1439-1492). Les constructeurs militaires y laissent même intactes les dernières parties subsistantes après le troisième assaut du duc de Guise : le passage voûté de l'entrée avec ses tours jumelles ainsi que les deux tours angulaires du front-est, les tours Ryaville et Boncourt, qui sont intégrées dans les nouvelles fortifications. Seule la "grosse tour" (photo ci-dessus) ne sera pas reconstruite jusqu'à sa hauteur primitive, mais ses vestiges abriteront toujours le corps de garde. La citadelle conservera sa garnison jusqu'en 1792. Durant les Cent-Jours le général Hugo y livrera le dernier combat contre un corps prussien."
Alain Atten, "Autour des fortifications de Rodemack", dans Les Cahiers Lorrains, 1996, n° 3, p. 201-202.  A Gérard III de Rodemack (1439-1492) est due l'érection de l'énorme barbacane devant le pont-levis et les tours jumelles au front nord, une bastille formée d'une massive tour de vigie : c'est la grosse tour ronde protégée d'une épaisse chemise de meurtrières creusées dans le roc et reliée au chemin de ronde par un souterrain.
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Sylvain Chimello, Rodemack, Thionville, Esdé/Serge Domini Éditeur, 1998. Sur le combat de Rodemack de 1815 : "Durant les Cent Jours, la ville fut investie le 25 juin par plusieurs milliers de Prussiens équipés de 10 canons. malgré leur effectif restreint, 350 gardes nationaux, 100 douaniers et deux canons, les défenseurs emmenés par un ancien colonel, le comte de Varda, forcèrent les assiégeants à se retirer trois jours plus tard, laissant sur le terrain entre 250 et 500 hommes suivant les versions".
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Plan de la citadelle :
Alain Atten, "Rodemack et son château", dans Les Cahiers Lorrains, 1979, n° 4, p. 103.

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