dimanche 22 juin 2025

la Vierge de calvaire de l'église des Islettes, Meuse



 La Vierge Marie d'un groupe du Calvaire
bois polychrome, XVIIIe siècle
Église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie - Les Islettes, Meuse

sauver l'église abbatiale de La Chalade


samedi 21 juin 2025

arbre chandelier


 Arbre chandelier
Parc Napoléon - Thionville

l'architecture intérieure de l'église abbatiale de La Chalade, Meuse



chœur de l'église abbatiale 
les cinq hautes fenêtres de l'abside (sur la photo on n'en voit que trois) se terminent 
par un arc très aigu divisé en deux arcs trilobés sous un trèfle


deux fenêtres de l'abside


deux piles rondes de la croisée du transept (sur l'une un Christ en croix) 
et au fond à gauche les deux chapelles Est sur le bras gauche du transept


la pile ronde nord-est de la croisée du transept


clef de voûte en couronne de la croisée du transept pour le passage de la corde de la cloche

les deux chapelles Est sur le bras gauche du transept



les fenêtres hautes du vaisseau  central et le collatéral sud 



la grande fenêtre du mur nord du bras gauche du transept qui paraît plus récente que celles du chœur


les vitraux de la rose en réseau





feuilles et glands de chêne



feuilles et glands de chêne


feuilles de vigne et grappes de raisin




à la fin  du XIIIe siècle et au XIVe siècle, il ne reste de la base attique que le tore inférieur,
 aplati et débordant sur le socle


petites consoles sous le tore débordant 
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L'architecture intérieure de l'église abbatiale Notre-Dame-en-sa-Purification - La Chalade, Meuse

l'architecture extérieure de l'église abbatiale de La Chalade, Meuse



en cours de restauration



le mur occidental de la nef de deux travées est moderne



la rose en réseau de style flamboyant provient de l'abbatiale disparue de Saint-Vanne de Verdun




petit campanile en béton à l'extrême droite


le bras nord du transept et les deux chapelles côté est


Plan de l'église abbatiale Notre-Dame de La Chalade
Église de type basilical, nef de trois vaisseaux de deux travées, transept saillant de cinq travées, 
(sur chacune des quatre travées des bras nord et sud s'ouvre une chapelle orientée, une cinquième
chapelle s'ouvre le bras nord à l'ouest), chœur d'une travée droite fermée par une abside à cinq pans. 
Toutes les travées sont voûtées sur croisées d'ogives,  sauf l'abside aux ogives rayonnantes à partir de la clef.
Église abbatiale Notre-Dame-en-sa-Purification - La Chalade, Meuse 
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- Pierre Simonin, "La Chalade (Meuse). Ancienne abbaye cistercienne dédiée à la Vierge en sa Purification", dans Dictionnaire des églises de France, tome VA, Paris, Robert Laffont, 1969, p. 78. Datation : architecture gothique évoluée du XIVe siècle.
- Hubert Collin, "L'Abbaye et l'abbatiale de La Chalade au diocèse de Verdun", dans Le Pays Lorrain, 1978, n° 3, p. 121-132. Plan p. 124. Datation : vers 1320-1340.

la nécropole nationale des Islettes, Meuse



Nécropole nationale 
Les Islettes, Meuse

vendredi 20 juin 2025

l'Arche de Noé, vitrail de Jacques Gruber dans l'église de Varennes-en-Argonne


Le retour de la colombe à l'Arche de Noé
vitrail de Jacques Gruber,  c. 1930
Église Notre-Dame-de-l'Assomption - Varennes-en-Argonne, Meuse 

la chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée des Islettes, Meuse


 Chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée
1951
Les Islettes, Meuse

Henri Varenne, Allégorie de Verdun


 Henri Frédéric Varenne (Chantilly, 1860 - Paris, 1933), Allégorie de Verdun
1929, plâtre
Musée de la Princerie - Verdun

jeudi 19 juin 2025

Rolf Saint-Agnès, Chemin vers la paix


 Rolf Saint-Agnès, Chemin vers la paix
2025, acrylique sur toile, 69 x 116 cm
Exposition Rolf Saint-Agnès - La Pieuvre que l'Art !
Château de Courcelles - Montigny-lès- Metz

l'église romane de Dugny-sur-Meuse






"En élévation, le niveau moyen de la tour s'orne sur chaque face, sauf à l'est, d'une triple arcature aveugle. Les arcs sont en plein cintre et à angles vifs. Ils reposent sur des colonnettes à beaux chapiteaux sculptés et à tailloirs ornés de bouclettes sinueuses. Sur les murs, les tailloirs se prolongent en impostes qui font le tour des massifs d'angle. L'étage supérieur est en sensible retrait. Ses faces, sauf celle de l'est, sont percées de baies géminées groupées deux par deux, qui ont d'intéressants chapiteaux sur les colonnettes des trumeaux. Tout au sommet règne un hourd de bois (refait) datant de la fin du Moyen Âge, époque à laquelle on surhaussa aussi la nef et le chœur pour fortifier l'église et la transformer en lieu de refuge." (Hubert Collin.)






porte de la façade occidentale de la tour construite au XVIIIe siècle




extérieur de la nef côté sud



extérieur de la nef côté nord


extérieur de la nef côté nord - une rangée de billettes


petite fenêtre romane



l'abside et l'absidiole sud, restées intactes, avec des parois de pierre bien appareillées, 
sont animées par des pilastres  de très faible relief réunis par des arcs sous lesquels s'ouvrent les fenêtres


ce n'est la porte d'entrée pour une crypte, mais celle d'un  caveau


pour la défense, le chevet a été exhaussé par un mur de 5,40 m bâti en moellons


abside et ruine de l'absidiole nord



absidiole sud



Dugny. Plan par Delangle
Basilique à piliers carrés. tour-clocher-porche dans œuvre, nef de quatre travées avec bas-côtés,
chœur d'une travée, délimitée par des piliers composites et terminée par une abside semi-circulaire
flanquée d'absidioles, celle du sud restée intacte  
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Église Notre-Dame-en-sa-Nativité - Dugny-sur-Meuse
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Église de Dugny. Dessin de Gustave Létrillart
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- Georges Durand, Églises romanes des Vosges, Paris, Champion, 1913. Plusieurs mentions : clocher-tour hors-œuvre avec porte ou sans porte (p. 116, n. 1), tribune de la tour-porche (p. 118 et fig. 82), l'arcature aveugle de la tour (p. 122, n. 1), système de la basilique (p. 89, n. 1), jambages des fenêtres du chevet ornés à l'intérieur d'une petite colonnette, sans archivolte saillante (p. 94). 
- René Truttmann, "Églises fortifiées de l'Est de la France", dans Le Pays Lorrain, 1959, p. 1 (dessin) et p. 36 : «Le chevet, qui devait être une abside romane en cul de four, a été fortement surélevé d'où lézardes en plusieurs endroits. Dans la partie surélevée ont été percées cinq fenêtres de tir rectangulaires dont deux sont murées. On ne voit plus de corbeaux pour mantelets. La surélévation du chevet a entraîné une légère surélévation des combles de la nef pour que la faîtière soit continue et à peu près horizontale, car l'extrémité est, au-dessus du chevet, se relève légèrement. Au-dessus de la nef on ne voit pas de fenêtres de tir mais seulement les petites fenêtres romanes au-dessus des grandes arcades. Le clocher est coiffé d'un hourd. Quelques petites meurtrières sont percées dans la maçonnerie.»
- Étienne Fels, "Dugny. Église Notre-Dame", dans Congrès archéologique de France. Nancy et Verdun, Paris, Picard, 1934, p. 379-390. Le plan ci-dessus par Delangle.
- Pierre Simonin, "Dugny-sur-Meuse. Église Notre-Dame", dans Dictionnaire des églises de France, sous-tome V A, Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Paris, Éditions Robert Laffont, 1969, p. 47-48. Clocher-porche dans œuvre. 
- Hubert Collin, Les Églises romanes de Lorraine, tome II, Société d'Archéologie Lorraine, Nancy, 1983, p. 143-146. Le chœur a reçu une voûte au XIIIe siècle. Tour-porche des environs de 1150, la nef et le chevet remontant à dix ou vingt ans en arrière.
- Philippe Pagnotta, Jacques Mourier, Les églises fortifiées de la Meuse, Bar-le-Duc, Musées de la Meuse, 1993, p. 120 pour la coupe longitudinale de l'église. Pour ces auteurs, la tour-porche était à l'origine hors-œuvre (p.57). 
- Hubert Collin, "Église de la Nativité-Notre-Dame de Dugny", dans Congrès archéologique de France. Les Trois Évêchés et l'ancien duché de Bar, Paris, Société Française d'Archéologie, 1995, p. 113-119.