Arthur
Unger est un artiste luxembourgeois né le 11 juillet 1932 à Luxembourg.
Ayant
tourné le dos à la pratique picturale traditionnelle, il s’exprime depuis les
années 1970 par une technique inédite de peinture sur cuivre. Un procédé qui dépasse
les méthodes classiques de peinture puisque l’œuvre d’art naît de la matière et
du feu.
Ce
procédé qu’il appelle « pyrochimiogrammes sur cuivre » se prête à merveille à la
transposition informelle de ses visions du continent africain et où le minéral
et le végétal, l’animal et l’humain sont transcendés par la flamme du chalumeau
en œuvre d’art d’une grande force créatrice.
L’expression
visuelle d’Arthur Unger se nourrit des deux éléments opposés qui sont l’eau et
le feu.
Au
cours de sa carrière, l’artiste a exploré deux techniques en particulier, les
encres de Chine, qu’il décrit comme psychogrammes et la technique des
pyrochimiogrammes sur cuivre électrolytique. Il se décrit ainsi comme peintre
de la matière.
La
première partie de l’exposition est consacrée à ses travaux de cuivre, nommés «
pyrochimiogrammes » obtenues par la flamme du chalumeau de l’artiste, une
technique que l’artiste a choisie pour travailler sur son support de cuivre électrolytique.
La flamme produit une oxydation et fait apparaître différentes couleurs sur la
plaque de cuivre. Précédant cette technique du chalumeau, l’artiste réalise
quelquefois un dessin à l’encre de Chine avant de travailler le cuivre avec la
flamme du chalumeau. Ensuite, il y ajoute parfois du crayon ou de la gouache. Son
geste est libre et maîtrisé.
Ses
encres de Chine, nommées « psychogrammes » ou « DIP paintings », font partie de
la seconde partie de l’exposition. Arthur Unger réalise sur papier, une autre
technique en réalisant d’abord un dessin gestuel en mouvement avec son pinceau
avec l’encre de Chine, qu’il fait sécher puis le plonge dans un bain d’eau.
Arthur Unger se décrit sur la scène artistique comme un électron libre et un « taoîste » de la dualité.

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